L'«Alliance Evangélique Suisse» (AES) a 150 ans d'âge. Dimanche avait lieu une grande rencontre autour de cet événement dans le grand Hall de l'Expo. Henri Dunant, le futur fondateur de la Croix Rouge, a été à partir de 1847 le secrétaire -et non des moindres- de la première section de l'Alliance Evangélique Suisse à Genève. Les activités de l'AES étaient variées et le sont encore.
L'AES abordait dès 1861 la question de l'oppression des chrétiens protestants par le pouvoir russe inféodé à l'Eglise orthodoxe russe. Une délégation de l'Alliance Evangélique a rencontré à trois reprises le tsar Alexandre II. Le roi Frédéric Guillaume IV a invité l'Alliance Evangélique à tenir à Berlin son congrès mondial en 1857. La conférence d'Amsterdam (1867) s'est de la même manière retrouvée placée sous le patronage de la maison royale, laquelle a aussi contribué à couvrir les frais de la rencontre. De nos jours, il existe des Alliances Evangéliques dans 114 pays différents.
En Suisse, des chrétiens de plus de 60 Eglises officielles et libres collaborent au sein de l'AES. Pour ne prendre que les Eglises libres (=non-concordataires) de Thun et de sa région, voici les Eglises impliquées dans cette collaboration: la communauté Chrischona, l'«Evangelische Gemeinschaftswerk», l'«Evangelisch-freikirchliche Gemeinde», l'Eglise Evangélique Méthodiste (EEM), les Eglises Evangéliques Libres, la communauté de la «Seestrasse», la communauté de la «Freie Mission», l'Armée du Salut, la communauté de Pentecôte et la communauté pour le christianisme primitif. Divers autres groupes chrétiens s'adjoignent à l'AES comme par exemple l'«Aide aux Eglises Martyres».
En mettant partout en place dans la seconde semaine de l'année la Semaine Universelle de Prières, l'Alliance Evangélique favorise la reconnaissance mutuelle entre chrétiens, renforce une véritable communion entre les Eglises locales et donne aux chrétiens une vision plus large et plus réelle de ce qu'est l'Eglise de Jésus-Christ.
<09.01.2001
>Source: BZ Online & EEMNI
