Les chrétiens doivent être de bons intendants en matière d'environnement, à l’heure où le monde s'efforce de s'entendre sur la façon de s'attaquer à la crise de l'environnement, a fait valoir un éminent dirigeant chrétien.
Prenant la parole à Cape Town 2010, le Troisième Congrès de Lausanne sur l'évangélisation du monde, le 19 octobre, Las Newman, président de la «Caribbean Graduate School of Theology» en Jamaïque, a décrit la crise comme «une dure réalité qui nous oblige à agir».
Il a ajouté: «Nous croyons en un Dieu Créateur et Rédempteur et avons donc une grande responsabilité pour agir au nom de Dieu dans notre monde d'aujourd'hui».
Dr Newman s'est exprimé lors d'une session multiplexe du Congrès aux côtés de Ken Gnanakan, Président du Groupe des institutions ACTS à Bangalore, en Inde, qui comprend des écoles primaires et secondaires, des collèges et une université privée.
Ils ont dit que, quand on agit au nom de Dieu, on doit penser donner aux gens les connaissances et les compétences nécessaires pour lutter contre les problèmes liés à l'environnement, ainsi que préconiser les sources d'énergie alternatives et chercher à s'assurer que chaque localité ait son «éco-habitation idéale. Les intervenants ont également souligné que les changements climatiques seraient ressentis en premier lieu par les nations les plus pauvres au monde et auraient un impact potentiellement des plus catastrophiques sur elles. Les cent pays les plus à risque ont une population combinée de près d'un milliard de personnes, mais ne produisent que 3,2 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
«Le climat change, dit Las Newman au cours d'une conférence de presse qui a suivi. «Certains disent que c'est cyclique, certains disent que c'est l'homme qui en est responsable. Ceux d'entre nous qui se coltinent la réalité de ce changement sont "impatients du débat à venir». En tant que chrétiens, nous avons une responsabilité morale de prendre soin de la création».
Plaidant pour que les chrétiens n'assument pas la position des sceptiques prétendant l’absence de problème, ni ne se joignent aux «prophètes de malheur qui ont des revendications exagérées en fonction de leurs propres intérêts personnels, les Drs Newman et Gnanakan ont souligné que c’était une véritable chance pour les chrétiens.
«Face à l'incapacité des dirigeants mondiaux à envisager des solutions claires, le rôle de la communauté chrétienne devient encore plus urgent, disaient-ils.
«Nous devons mobiliser et sensibiliser nos propres communautés, y promouvoir l'éducation et l'action. Et nous devons mettre en place ou soutenir divers projets de lutte contre la pauvreté de façon à réduire l'écart entre les riches et les pauvres».
Carl Laferton
traduction eemni
CAPE TOWN, Afrique du Sud (19 Octobre)