A côté de l'Eglise autonome, qui avait été fondée par les Méthodistes britanniques, il existe aussi une jeune Eglise Evangélique Méthodiste (EEM) en Afrique du Sud. Elle est née comme mission de la Conférence Annuelle d'expression portugaise du Mozambique parmi les travailleurs immigrés dans les mines d'Afrique du Sud. Plus tard, des Sudafricains, qui ne parlent pas le portugais, ont offert leur soutien à la formation de communautés et les ont maintenues dans le cadre de la Conférence Annuelle du Zimbabwe. Aujourd'hui, les quelques 5000 membres répartis entre 64 communautés sont suivis par 23 pasteurs. Depuis 1988, elles sont organisées comme districts de la Conférence Annuelle du Zimbabwe. De ce fait, il existe un district d'expression portugaise et un autre d'expression anglaise dans le pays le plus au Sud d'Afrique. Mais cela doit éventuellement changer dès l'an 2000, du moins, c'est ce qu'espère le pasteur S.V. Tobie, qui s'occupe de six communautés dans le Township de Capetown. Les deux districts pourraient alors se détacher de leur Eglise mère au Zimbabwe et au Mozambique et ne former plus qu'une seule Conférence autonome, la «Conférence Annuelle Provisoire» d'Afrique du Sud.
Les nouvelles Eglises ont tendance à attirer en leur sein les chrétiens d'autres dénominations. Ce phénomène n'est pas prêt de disparaître, et cependant il n'est pas encouragé par les communautés- EEM d'Afrique du Sud, pense Tobie, qui explique: «Il y a tant de personnes qui ne font partie d'aucune église. Ce sont ces personnes que nous cherchons à atteindre.»
Source: United Methodist News Service