Deux Méthodistes ont été pointés du doigt par la presse ces derniers jours. Le champion du monde des poids lourds Evander Holyfield défendait son titre le 14 novembre dans le "Millennium-Fight" contre le challenger Lennox Lewis. Voilà l'information positive sur le prédicateur laïc de la "Winston Village Methodist Church". Mais le champion s'en sort moins bien avec sa femme médecin Janice Itson. Elle en a assez de ses frasques, demande le divorce et réclame le transfert des gains (juteux) de son mari lors de ce combat avec Lewis sur un compte bloqué. Le boxeur est un coureur de jupons invétéré. En 1996, quand il s'est marié avec Janice, il avait déjà eu trois fiançailles et un mariage derrière lui et il était père de quatre enfants issus du mariage et père de deux enfants naturels. Janice mettait au monde il y a 13 mois le bébé Elijah Jedediah. A One-Night-Stands, deux autres dames ont désigné Holyfield comme le père de leur progéniture.
Il en va tout autrement pour le candidat à la présidentielle George W. Bush junior. Dans un livre de Margrit Sprecher sur la peine de mort (Leben und Sterben im Todestrakt. Haffmans Verlag, Zurich 1999), il est reproché au chrétien convaincu de se présenter au dépens des condamnés à mort. Rea Braendle écrit ceci dans sa recension du livre publiée dans le quotidien Tages-Anzeiger: «Ici prévaut le cliché classique: le syndrome du bouc émissaire d'une société désorientée, 72% de la population américaine sont pour la peine capitale et les politiciens n'ont des chances d'être élus que s'ils s'alignent sur ses attentes. Cela vaut nommément pour George W. Bush junior, candidat républicain du Texas pour la présidentielle, comme Margrit Sprecher l'affirme documents à l'appui, et il faut signaler un phénomène supplémentaire: à peine les cellules des condamnés à mort se vident-elles qu'elles se remplissent de nouveau. La peine de mort a de beaux jours devant elle.»
>Source: EMKN