Une commission de l'"United Methodist Native-American Comprehensive Plan" a organisé du 15 au 17 octobre une Conférence sur le Sida à Oklahoma City. Le président de la Commission David Wilson a fait passer l'information selon laquelle 1700 sur les deux millions d'indiens que comptent les Etats Unis étaient infectés du Sida. Leur nombre est en réalité cinq fois plus élevé. Ces personnes ne savent rien de leur infection et contaminent sans le savoir d'autres personnes. Des pasteurs et des laïcs présents à cette Conférence ont aussi appris les raisons pour lesquelles le taux d'infection du Sida augmente proportionnellement plus vite auprès de la population indigène de l'Amérique. Pendant de longues années, le Sida avait été considéré comme une maladie de l'homme blanc ou des homosexuels. Les indiens n'étaient guère disposés à parler du Sida, parce qu'ils ne savaient pas comment l'aborder. Mais maintenant, nous en arrivons au stade où les choses commencent à changer, pense Ray Buckley, auteur d'un journal pour les Indiens. Comme en Afrique du Sud, la maladie est transmise aux Etats Unis par les travailleurs saisonniers par la voie hétérosexuelle. Le taux de contamination s'élève particulièrement chez les femmes. Elles sont infectées par transmission hétérosexuelle ou par injections de drogues. Pour des raisons biologiques, les femmes se contaminent plus vite que les hommes de cette maladie immunodéficitaire.
Source: United Methodist News Service