Pour ou contre, les débats se poursuivent. Le grand danger serait de se laisser emporter par des cas spécifiques, pathétiques, dont les médias font état avec un art convainquant.
Toute proportion gardée, la Parole de Dieu dans son ensemble insiste sur le respect de la vie humaine, car l'homme est fait à l'image de Dieu. Les chrétiens ont donc à lutter pour ce respect.
L'autre danger, survenu depuis quelques décennies grâce aux énormes progrès de la médecine, concerne l'acharnement thérapeutique. Le corps médical sait aujourd'hui tenir en vie le corps d'une personne cliniquement morte. Les chrétiens ont probablement à en montrer leur désapprobation.
La fin du parcours terrestre d'un malade n'est jamais facile, ni pour sa famille, ni pour le corps médical. Des situations de dilemme peuvent être plus qu'angoissantes. Serait-il plus sage de ne pas légiférer, mais simplement rendre possible la pratique des soins palliatifs plus efficaces? Le médecin accomplira alors son "deuxième" devoir: soulager le patient qu'il ne peut guérir.
Pierre Wheeler
06/10/04
Source: FEF