Le 27 février 1976, plusieurs Eglises, représentées par leurs responsables, se retrouvaient à Buenos Aires pour fonder le MEDH. L'Evêque méthodiste de l'époque, Carlos T. Gattinoni, écrivait le 19 mars 1976 : "Nous vivons une époque où la violence inquiète beaucoup et surtout la violence institutionnelle. Les morts, les disparitions, les tortures, les privations de liberté et tant d'autres répressions de toutes sortes portent atteinte à la dignité humaine... Ces actions sont incompatibles avec l'Evangile... C'est pourquoi nous appelons tous les chrétiens qui veulent prendre au sérieux Jésus Christ à s'unir pour lutter contre toute injustice portant atteinte à la dignité de l'homme, image de Dieu..." 5 jours après, le 24 mars de cette année, les militaires prenaient le pouvoir par la force... Le MEDH s'est donné trois lignes d'actions toujours en vigueur aujourd'hui :
1/ Prier pour l'unité et la paix;
2/ Agir solidairement avec ceux qui souffrent la négation de leurs droits humains fondamentaux;
3/ Faire entendre une voix prophétique en faveur des droits humains et pour la dénonciation de ses violations. Aujourd'hui, le MEDH continue fermement dans sa lutte pour "la mémoire, la vérité et la justice". Le 24 mars sont organisés toute une série de manifestations à travers le pays, dont une Marche dans la capitale qui se terminera sur la place de mai. De nombreuses associations prendront part à ce défilé telle que celle des grands-mères de la place de mai. L'Eglise Méthodiste, membre fondateur du MEDH, sera représentée par l'Evêque Aldo Etchegoyen.
Source: E.R.
EEMNI - 27.03.2001