EEMNI - 17.12.2001
Les Eglises européennes ont critiqué la série de mesures anti-terroristes que l'Union Européenne ont prises lors du sommet de l'Union Européenne ce week-end, avertissant que la législation pourrait mettre en danger les droits de l'homme et les libertés civiques. "Les gouvernements ont le droit et le devoir de protéger leurs citoyens, mais ils doivent prendre en compte les conséquences de leurs actions à long terme," a dit le Docteur Keith Clements, secrétaire général de la Conférence des Églises Européennes (KEK), qui compte plus de 125 Eglises membres, principalement des Eglises de traditions protestantes (dont l’EEM), orthodoxes et anglicanes.
Le docteur Clements faisait cette déclaration à la veille du sommet européen et de l'accord final sur les trains de mesures anti-terroristes au sommet des chefs de gouvernement des 15 Etats membres le week-end passé à Laeken, dans les faubourgs de Bruxelles.
ENI