EEMNI publie le communiqué de la Fédération Evangélique de France (FEF) du 13 mars 2006 où elle fait part de ses craintes sur l’évolution présente du droit et des pratiques judiciaires en matière familiale.
La FEF, dans son communiqué du 7 février dernier, s’est réjouie des positions retenues par la Mission parlementaire d’information sur la famille et les droits de l’enfant dans son rapport du 25 janvier 2006 ?
Celui-ci soulignait en particulier :
• « L’altérité homme-femme doit continuer de fonder le mariage » ;
• « L’adoption conjointe ne saurait être accordée aux concubins de même sexe ».
La FEF craint, à la suite de la décision de la Cour de cassation du 24 février 2006 accordant la délégation parentale dans un couple homosexuel, que par la voie judiciaire les familles homoparentales parviennent à obtenir une existence légale.
Même si l’arrêt précise que la décision est prise « à condition de respecter l’intérêt supérieur de l’enfant », celle-ci va à l’encontre des deux points soulignés plus haut.
La FEF redoute qu’à terme le droit à l’enfant se substitue aux droits de l’enfant.
Faut-il également craindre que la modification de la législation ne soit plus le résultat de décisions parlementaires, mais judiciaires ?
13 mars 2006.
Source: FEF/EEMNI