Jeudi le 8 avril 1999 a été fondée à Zurich une «Société pour la Protection de la vie à naître». Selon le communiqué de presse publié le vendredi 9 avril, Cette association demande un referendum contre la libéralisation de l'avortement, au cas où le Conseil des Etats à Zurich approuverait sous une forme ou une autre la nouvelle loi sur l'avortement. Les initiateurs du mouvement sont conscients qu'il serait souhaitable de renoncer totalement à l'avortement, mais cette idée ne peut pas être imposée à la société. Avec la création de la «Société pour la Protection de la vie à naître en Suisse» (GLS), l'«Alliance Evangélique Suisse» (SEA) et les organisations «Oui pour la Vie» ainsi qu'«Aider plutôt que tuer» se préparent en vue d'un probable referundum. Certes le collectif ne désespère pas de voir le Conseil des Etats et ses commissions rejeter clairement la nouvelle proposition de loi, ....., disent les initiateurs. Mais au cas où le Conseil des Etats approuve la proposition de loi du Conseil National ou sinon quelque autre proposition révisant le délai légal d'un avortement, la GLS se verrait «contrainte de réclamer un referendum». Les initiateurs de la GLS sont conscients que d'un point de vue chrétien il serait souhaitable de renoncer entièrement à l'avortement mais ils sont aussi conscients que cette mesure ne peut pas être imposée pour autant à une société sécularisée, pluraliste. La protection de l'enfant est la priorité incontournable; la discussion politique en vue d'une nouvelle réglementation doit prendre cette priorité en ligne de compte et être menée pour cette raison avec soin et responsabilité. Beaucoup d'Eglises Evangéliques Méthodistes (EEM) collaborent avec la SEA à travers ses délégués dans ses sections locales.
>Source: Reformierter Pressedienst