«De quelle manière les Églises et les oeuvres diaconales prennent-elles en compte la situation des chômeurs en fin de droit?» Tel est le thème de la session placée sous le patronage de la Fédération des Églises Protestantes de Suisse (FEPS) appelée à se tenir le samedi 12 septembre 1998, de 9.30 à 16.15 Heures au Centre d'accueil paroissial (CAP) de l'Eglise française de Berne, (3, Predigergasse) à Berne/Suisse. Dans son invitation, Marianne de Mestral écrit: «Est-ce que les Églises ont à assumer une responsabilité particulière vis-à-vis des chômeurs en fin de droit? A partir de notre compréhension de la diaconie, une seule réponse à cette question est possible: OUI.... Comment se portent des hommes, qui depuis longtemps n'ont plus de travail rémunéré? De quel ordre sont leurs besoins? Qu'en est-il de leurs capacités, de leur identité? Qu'est-ce qui apparaît indispensable à des chômeurs en fin de droit...? Officiellement, le nombre de chômeurs chute considérablement, mais pas celui des chômeurs en fin de droit. Plusieurs raisons à cela: Après une longue période de chômage diminuent pour le chômeur les chances de recouvrer un emploi valable. A quoi s'ajoute la nouvelle réglementation de l'Assurance-chômage (en Suisse, ndr), qui suppose l'exercice d'un emploi douze mois d'affilée pour l'ouverture de droits au chômage pour une période de trois ans. Nous aimerions réfléchir ensemble lors de cette session à la contribution que les Églises peuvent apporter». Cette session se tiendra en français et en allemand. L'inscription est obligatoire et devrait se faire avant la date limite du 28 août. Tout renseignement complémentaire peut être obtenu auprès de «Schweizerischer Evangelischer Kirchenbund, Departement Diakonie, z.Hd. Frau Kathrin Berger, Postfach 36, CH-3000 Bern 23».
L'Eglise Évangélique Méthodiste (EEM) Suisse est membre de la FEPS.
Source: EEM News International