Une évangélique méthodiste de Macédoine se familiarise comme jamais à l'histoire de son Eglise; elle travaille sur une base de données au Musée Méthodiste du Conseil Mondial au Lac Junaluska, N.C.
Magdalena Petreska, vingt ans, est inscrite cet automne à l'université d'High Point (N.C.); en attendant, elle effectue un stage cet été au quartier général du conseil. En utilisant ses compétences informatiques, aussi bien qu'en étant hôtesse à temps partiel au Musée Méthodiste Mondial, elle a découvert "beaucoup plus d'informations" sur le passé de l'Eglise Méthodiste que ce qu'elle avait appris depuis son intégration dans l'Eglise.
Elle est la fille du pasteur Kitan Petreska, un pasteur qui a servi à Skopje, la capitale de la Macédoine, pendant les 11 années passés; il y a quelques années, il avait démarré une seconde Eglise Evangélique Méthodiste à quelques 15 milles du centre ville. Parmi ses paroissiens actifs figure Boris Trajkovski, le président de la Macédoine, qui recevra en septembre le Prix Méthodiste de la Paix.
"Les gens sont plus informés sur l'Eglise Méthodiste après son élection comme président," note Petreska à propos de Trajkovski. Mais cela n'a pas toujours été le cas. Beaucoup de Macédoniens, dit-elle, n'avaient pas compris que le méthodisme était une religion et ceux qui se sont joints à l'Eglise était soumis au harcèlement sous le régime communiste au pouvoir jusqu'à l'indépendance en 1991.
Bien qu'elle soit trop jeune pour se rappeler des détails, "je sais que mon papa avait été arrêté par la police et soumis à plusieurs reprises à des interrogatoires," se rappelle-t-elle. "Je sais que c'était un temps difficile pour lui." Mais elle et sa famille "se mettaient toujours à prier, et mon papa revenait toujours. Cela a renforcé ma foi en Dieu."
Avec l'indépendance, les évangéliques méthodistes sont devenus plus visibles et il est devenu plus facile pour les gens d'en savoir plus sur l'Eglise, déclare Petreska. Actuellement, la Macédoine compte 13 Eglises.
Petreska est venue aux Etats-Unis quand son frère plus âgé, Samuel, déjà inscrit à l'université ici, a trouvé une famille d'accueil à Waverly, Va., pour ses deux dernières années de lycée. "C'était difficile, mais je l'ai trouvé excitant parce que c'était quelque chose de nouveau," explique-t-elle. "J'aime rencontrer de nouvelles personnes."
A l'obtention de son diplôme, l'Université High Point lui a offert une bourse de quatre ans. Son frère y travaille aussi. "C'est vraiment agréable d'avoir de la famille autour de soi," dit Petreska.
D'autres membres de sa famille sont dans la région. Son père, qui poursuit un doctorat à l'Université Asbury, a reçu récemment une affectation pastorale en Virginie, où il sert trois Eglises. Sa mère, Kate et son plus jeune frère, Vladimir, 14 ans, l'ont accompagnée.
A High Point, Petreska se spécialise dans les affaires internationales et les systèmes informatiques; l'allemand et l'économie sont les autres matières qu'elle suit. Elle a le projet à la fin de ses études de retourner dans son pays. Elle rêve de travailler au développement économique de la Macédoine et peut-être de contribuer à la présence des évangéliques méthodistes du pays sur Internet.
"Peut-être," dit-elle, "qu'avec la formation reçue ici, je pourrais y faire la différence."
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Le 23 juillet 2002
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Source: Service de presse évangélique méthodiste (UMNS)