Notre séminaire de femmes en Bulgarie s'est déroulé entre deux week-ends d'élection. Les difficultés du pays et le souci de l'avenir étaient perceptibles de partout. Il y a beaucoup de pauvreté en Bulgarie, cachée et manifeste. Je suis profondément bouleversée par l'état de ce pays. Lors de notre voyage de retour, nous avions l'occasion de visiter Sofia. J'ai vu des gens en guenilles, en train de mendier, des personnes en train de chercher de la nourriture dans les poubelles, des personnes portant des vêtements et des chaussures insuffisamment chauds. J'ai vu des immeubles où je ne me vois pas vivre, certainement pas, au cours d'un hiver bulgare. De temps en temps, on nous a parlé de femmes qui ne peuvent pas se permettre de suivi médical, et, si je me base sur ma propre expérience, je dois en conclure que le suivi médical laisse à désirer.
Tout en étant profondément ébranlée, je suis aussi très réjouie d'un autre côté. Je me réjouis de la franchise des femmes, de leur cordialité, de leur reconnaissance, de leur zèle à apprendre, de leur spontanéité (qui dépassait de temps en temps les limites de notre programme et nous encourageait à gagner en spontanéité ...), ou de leur capacité d'enthousiasme. Je m'étonne de leur capacité d'écoute, de leur connaissance de la Bible, de la somme de chants que beaucoup ont appris par coeur ... le plus souvent cependant, je m'étonne de ce qu'elles soient dans la joie malgré leurs conditions de vie difficiles et qu'elles soient confiantes. Elles vivent tous les jours de l'espoir que leur donne la foi en Jésus Christ.
Et elles ont besoin les unes des autres. Maintenant, la Bulgarie que je ne connaissais que par ouï-dire prend la forme de visages, de visages et de noms de personnes qui ont besoin de notre intercession et soutien.
29.12.2001
Source: Helen Caley