A Bietigheim-Bissingen, il est de coutume d'accompagner les mourants jusqu'à la fin - cette pensée chrétienne ne date pas d'hier-: les malades incurables doivent pouvoir mourir dans la dignité. A Bietigheim-Bissingen, l'Eglise Catholique, l'Eglise Protestante et l'Eglise Evangélique Méthodiste (EEM) se sont unies pour donner corps à cette idée. L'ancienne maison de retraite dans la 'Gartenstrasse' a été transformée en un service de soins palliatifs. Des prêtres et pasteurs, des psychologues et du personnel soignant spécialement choisi s'occupent de six malades au maximum. Des installations modernes de soins ainsi que tout un appareillage pour lutter contre la douleur doivent aider le patient. Le patient peut de lui-même décider quand il veut se lever et comment il entend aménager sa chambre. Dans le projet architectural, on a veillé avant tout à retirer tout caractère hospitalier aux locaux. On a aussi particulièrement pris en considération les membres de la famille. Dans chaque pièce se trouve un fauteuil-couchette, une chambre d'amis de même qu'un local réservé au recueillement se trouvent aussi à la disposition de ceux qui accompagnent les mourants.
Dans ce service n'entre que le patient qui n'a plus aucune chance de guérison à vues humaines. Le patient doit avoir été informé de son état par son généraliste. Ce dernier doit aussi continuer de s'occuper du patient une fois à l'hospice pour autant que c'est possible. La reconstruction de l'ancienne maison de retraite en service de soins palliatifs a coûté environ 1,8 millions de marks.
>Source: Stuttgarter Nachrichten - Peter Mueller