Alors que l’Institut œcuménique de Bossey célèbre 70 ans de formation œcuménique, des centaines d’étudiants, d’anciens étudiants, de professeurs, de partenaires et d’amis se sont rassemblés au Château de Bossey pour des journées mettant en avant le travail de l’établissement et le rôle qu’il a joué et qu’il continue de jouer dans le mouvement œcuménique.
«J’aimerais louer Dieu, le remercier pour cette occasion de rencontrer des personnes du monde entier, de différents pays et de diverses confessions, et pour cette possibilité de former une communauté fraternelle avec eux», déclare Khaing Moh Moh, du Myanmar, qui suit actuellement le cursus pour obtenir le Certificat d’études avancées en études œcuméniques.
Pour le pasteur Kokou Pere, du Togo, lui aussi étudiant à l’Institut, «en nous retrouvant ici, à Bossey, nous découvrons l’unité dans notre diversité. Ici, nous pouvons apprendre ce qu’est l’unité et la constater, puisque nous vivons ensemble malgré nos différences.»
Repensant à son expérience d’étudiant à Bossey, l’archiprêtre Mikail Goundiaev, de la promotion 1994-1995, affirme: «ce rassemblement pour l’anniversaire de l’Institut est une excellente occasion de rencontrer des amis, des camarades étudiants et d’en savoir plus sur le travail actuel de l’Institut. Mais surtout, le fait que nous soyons venus si nombreux montre la grande utilité de l’Institut œcuménique et prouve à quel point les expériences vécues à Bossey ont enrichi la vie de nombreuses personnes.»
La pasteure Margarithe Veen, qui a étudié à Bossey en 1998-1999, poursuit: «c’est un fait, Bossey est très important pour moi, et mon expérience ici a changé ma vie à de nombreux points de vue. S’il existe un endroit au monde où l’esprit œcuménique se manifeste réellement, pour moi, c’est à Bossey.»
«À bien des égards, ce week-end est l’occasion de célébrer 70 ans de travail en faveur de la réconciliation, non seulement entre les Églises mais aussi entre les peuples, mais ce rassemblement nous permet aussi de regarder vers l’avenir, de voir que nous mettons en place de nouvelles initiatives en matière d’éducation œcuménique», conclut la pasteure Dagmar Heller, doyenne de l’Institut œcuménique.
01 octobre 2016
COE