COE: dans un an, la Conférence mondiale sur la mission: une palette d’Eglises jamais vue parlera guérison et réconciliation

C'est dans une année qu'aura lieu la Conférence mondiale 2005 sur la mission et l'évangélisation, qui rassemblera des participants venus de la plus grande variété d'Eglises jamais réunie dans l'histoire des conférences de ce genre.


Le lieu de réunion est choisi – le Centre de loisirs Agios Andreas, dans les environs d'Athènes, Grèce –, les dates sont fixées du 9 au 16 mai, et le site web de la Conférence est maintenant disponible en quatre langues, ce qui permettra d'étendre la participation au delà des 500 délégués officiels.


Accueillie par l'Eglise de Grèce, la Conférence débutera par un appel: «Viens, Esprit Saint, guéris et réconcilie» et se terminera par un culte d'envoi sur l'Aréopage, là où saint Paul s'est adressé aux Athéniens pour appeler les fidèles de diverses religions à chercher Dieu (Actes 17,27).


Dans un discours aux Athéniens de notre temps prononcé en mars dernier, Sa Béatitude l'archevêque Christodoulos d'Athènes et de toute la Grèce s'est réjoui d'accueillir cette Conférence, qui sera la première tenue dans un pays majoritairement orthodoxe.


Ville chargée d'histoire et de culture, Athènes offre aux participants un cadre unique dans lequel ils seront appelés à se pencher sur la mission dans sa dimension de guérison et de réconciliation et sur le rôle de l'Esprit Saint. La Conférence examinera aussi pourquoi l’activité missionnaire vient aujourd’hui largement du Sud vers le Nord.


Avec 25 pour cent de participants venant de milieux évangéliques, pentecôtistes et catholiques romains, la conférence s’intéressera particulièrement à l'engagement missionnaire croissant de ces traditions.


Comme cette réunion coïncidera avec le milieu de la Décennie «vaincre la violence» (2001-2010) lancée par le COE, les participants seront invités à réfléchir à quelques-uns des thèmes de celle-ci, notamment le bon et le mauvais usage du pouvoir, ainsi que la conception de l'identité et de la pluralité religieuses.


«Dans nos sociétés mondialisées et fragmentées, où les divisions et les conflits abondent, le message de guérison et de réconciliation de l'Evangile est vital», déclare la pasteure baptiste Ruth Bottoms, du Royaume-Uni, présidente à la fois de la Commission de la mission et de l'évangélisation et du Comité de planification de la Conférence.


Des documents et matériels préparatoires en anglais, allemand, français et espagnol sont disponibles dès maintenant sur le site web de la Conférence, où les communautés et les personnes sont invitées à faire connaître leurs ressources et à échanger des idées.


Pendant la Conférence, un système de conférence sur Internet permettra aux milieux intéressés du monde entier de suivre son déroulement «en direct» et de participer aux débats sur ses grands thèmes.


La tradition des conférences mondiales des missions remonte à celle d’Edimbourg, en 1910, qui déboucha sur la création du Conseil international des missions, lequel fut intégré au COE en 1961. La dernière conférence de ce genre, tenue à Salvador de Bahia, Brésil, en 1996, était centrée sur l'Evangile et les cultures.


06/05/2004


Source: Conseil oecuménique des Eglises (COE)