Prendre au sérieux le Sermon sur la montagne

Le Sermon sur la montagne est à prendre au sérieux, message de l’évêque Rosemarie Wenner à la Conférence centrale de l’EEM/UMC Allemagne.

Photo : évêque Rosemarie Wenner, Eglise Evangélique Méthodiste d’Allemagne. Auteur : Volker Kiemle © EmK-Medienwerk


L’évêque Rosemarie Wenner a appelé les délégués à la Conférence centrale Méthodiste Unie à prendre le Sermon sur la montagne au sérieux.

«L’action, qui compte aux yeux de Jésus, est la vie qui se calque sur le Sermon sur la montagne», a-t-elle dit dans son sermon à la fin de la réunion de quatre jours du Parlement de l’Église.

La Conférence centrale (Parlement de l’Église) de l'Eglise Évangélique Méthodiste (UMC/EEM) réunie à Rutesheim a pris fin par un culte. Son dernier sermon portait sur ces paroles de Jésus du Sermon sur la montagne (Matthieu 7.21 à 29). Wenner y a appelé l'EEM à prendre le Sermon sur la montagne au sérieux dans un moment grave pour l'Église.

Elle a expliqué qu’il était question d’abord d’écouter, comme Jésus l'a dit: «C'est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique est semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc». Mais ce n'était pas un appel d'offres.

De plus, dans un sermon consacré à ces versets John Wesley, le fondateur du mouvement méthodiste, a renvoyé très clairement au message de la justification : «Va, et apprends ce que tu as déjà appris tant de fois : par la grâce vous êtes sauvés par la foi, et non pas par des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, il nous a sauvés », dit Wesley. «Apprends à te tenir nu sur la croix du Christ et à tenir tout ce que tu as fait pour des excréments et de la saleté!»

Cela signifie qu’il faut savoir renoncer à tout ce que nous pensons susceptible de nous sauver, ou du moins d'être en mesure de nous protéger», a déclaré Wenner. C’est difficile et différencie radicalement les disciples de Jésus du mode de vie de notre époque. «Si nous voulons être sauvés, nous devons alors savoir recevoir».

Par ailleurs prime la promesse que l'amour de Dieu que nous partageons, gagne en influence. «Nous changeons le monde quand nous participons à l’édification du Royaume de Dieu à l’endroit même où Dieu nous place», dit l'évêque. Sous cet angle, les problèmes structurels ne doivent pas être au premier plan. «Il s'agit de servir, et non des règles du service’.

Volker Kiemle
Service de presse de l’Eglise Evangélique Méthodiste

Traduction eemni

17 novembre 2012

EMK.de