Chaque méthodiste uni peut être partie prenante de la Conférence générale 2016

Photo de Greg Nelson, Conférence Oregon-Idaho. Il existe une variété de façons de rester connecté à la Conférence générale. Certaines font appel à de nouvelles technologies, mais ce n'est pas le seul moyen.

Un article UMC.org de Joe Iovino*

Tous les méthodistes unis ne seront pas délégués à la Conférence générale, mais cela ne signifie pas que vous ne pourrez pas participer à tout ce qui se passe du 10 au 20 mai 2016, à Portland, Oregon. La Conférence générale est le rassemblement mondial de l'Église méthodiste unie (UMC  / Église évangélique méthodiste), et il y a beaucoup de façons pour vous d'être impliqué.

Prière

Prier pour les délégués, les évêques, les orateurs, et tous ceux qui président aux sessions de la Conférence générale et y assistent est un puissant moyen d’y participer. Priez Dieu pour qu’Il guide les décisions de la Conférence générale, pour que le Christ nous conduise dans l'avenir, et pour que le Saint-Esprit nous donne les moyens d'aller vers la perfection dans notre amour de Dieu et des autres.


Par Kathy L. Gilbert

Se souviendra-t-on de la Conférence générale 2016 comme d’un temps de grâce, parce que chaque journée se sera déroulée, que chaque voix se sera  élevée et que chaque décision aura été prise dans l’esprit d’une « conférence chrétienne »* ?

Ou bien va-t-on se rappeler de cette Conférence comme de cette autre Conférence pour qui Francis Asbury en 1804 a tenu les propos suivants: «Le Seigneur n’est pas passé maître des activités ministérielles de la Conférence générale; on peut même douter de la conversion de toutes les âmes. Cela me fait pleurer ».

L’évêque Christian Alsted, qui dirige le diocèse nordique et baltique, est l'un des nombreux méthodistes unis qui prient pour que l’on « confère chrétiennement »* le jour où les délégués de partout dans le monde se rencontreront à Portland, Oregon, du 10 au 20 mai pour l’assemblée législative phare de la dénomination .

«Je travaille avec la Commission en charge de la Conférence générale et avec la Commission Foi et Constitution pour fonder notre activité commune sur notre compréhension théologique de la Conférence», a déclaré Alsted lors de la rencontre préparatoire à la Conférence générale qui s’est tenue du 20 au 22 janvier. «En fait, « conférer chrétiennement » n’est pas seulement un temps mis à part pour des entretiens, mais recouvre aussi tout ce que nous allons faire ensemble à la Conférence générale ».

Judi Kenaston, présidente de la Commission en charge de la Conférence générale, est d’accord. « ‘Conférer chrétiennement’* est l’objet même de la Conférence générale », a déclaré Kenaston. «Nous sommes une Église connexionnelle avec une diversité de cultures et d’opinions ».

« Une Église unifiée peut accomplir beaucoup plus dans le monde par la mise en commun des ressources. En raison de notre taille, nous sommes en mesure de le faire encore davantage », a déclaré Kenaston.

Le quotidien du défenseur chrétien (The Advance Daily Christian Advocate)introduit la conférence chrétienne en « quelques phrases » avec des paroles de John Wesley au début et à la fin. L'ADCA contient l'ordre du jour, les règles, les listes des délégués, des pétitions, des rapports des agences générales, des commissions et des comités d'étude, des informations à l’attention des délégués et les codes de conduite pour la Conférence générale.

Wesley dit: « Sommes-nous convaincus de l’importance et de la difficulté de bien ordonner notre conversation ? Est-elle toujours accompagnée de ? Assaisonnée de sel ? Édifie-t-elle pour communiquer la grâce à ceux qui l’écoutent ? Ne conversons-nous pas trop longtemps à la fois ? Une heure à la fois n’est-elle pas généralement suffisante ? Ne conviendrait-il pas de planifier notre conversation à l’avance ? De prier avant et après celle-ci ? » (Wesley, Works, 10: 856-857).

Alsted a ajouté que ces entretiens étaient « essentiels à l'établissement de relations à travers notre dénomination dans le monde entier.

«Notre tradition wesleyenne valorise les relations de responsabilisation qui renforcent notre participation à la mission divine de salut et de transformation du monde», a déclaré Alsted.

Il est nécessaire de s’engager à écouter, à discerner et à grandir, même lorsque les conversations deviennent tendues, dit-il.

«La tension peut être constructive, quand nous nous engageons dans une conversation. Nous pouvons  nous irriter, nous mettre en colère, quand quelqu'un ne voit pas les choses comme nous. Nous devenons des adversaires plutôt que des frères et sœurs ».

Les délégués à la Conférence générale 2016 représenteront les personnes en provenance d'Afrique, d'Asie, des États-Unis et de l’Europe.

« On doit écarter toute idée préconçue, dès lors qu’elle empêche les délégués de s’écouter », a déclaré Alsted. « Discerner le chemin de Dieu pour notre dénomination doit être une volonté partagée et une responsabilité partagée. Nous devons garder un esprit ouvert et chercher les conseils de Dieu. Nous prions et nous attendons que ce que nous voyons vaguement à titre individuel puisse devenir visible à l’heure de notre engagement dans la conférence chrétienne ».

  • NDLT: « Conférer chrétiennement» = s’entretenir et prendre des décisions en commun - du latin « confero : apporter, réunir / apporter comme contribution / rapprocher / mettre en commun des propos / mettre ensemble pour comparer, rapprocher, mettre en parallèle (dictionnaire Gaffiot). «Conférer chrétiennement » est une expression typiquement méthodiste qu’il faut faire remonter à John Wesley qui voulait que les méthodistes se rencontrent lors de conférences pour s’entretenir et prendre des décisions en commun. D’où le titre de l’article (Conférence chrétienne - Christian conferencing). L’évêque Patrick Streiff dans son billet mensuel évoque aussi les conditions d’une Conférence chrétienne réussie : ENroute mai / juin 2016 N°121

Traduction eemni

26 janvier 2016 | PORTLAND, Oregon

UMNS