Conférence Annuelle 16-19 juin 2011 à OBERWINTERTHUR / ZURICH
En ouverture à la Conférence Annuelle de l’Eglise Evangélique Méthodiste Suisse / France / Afrique du Nord, jeudi le 16 juin au matin, l’évêque Patrick Streiff salue l’évêque Henri Bolleter et son épouse Martha, donne des nouvelles de l’évêque Franz Schaeffer absent de la Conférence pour des raisons de santé.
Cette Conférence s’est tenue dans les locaux tout neufs d’une Eglise Evangélique à la Parkarena de Winterthur (Suisse).
Elle commença par un culte solennel axé sur le souvenir des frères et sœurs décédés durant l’année écoulée et suivi par la Sainte Cène. Werner et Heidi Wydler accompagnés de Ruth Abächerli ont présidé ce culte. L’ensemble Béthanie placé sous la direction de Käthi Lindenmann a encadré le tout musicalement.
Au nom du comité d’organisation, Werner Wydler a adressé la bienvenue à l’évêque Patrick Streiff et lui a remis en guise de cadeau une boite de chocolats remplie d’un assortiment de spécialités locales, les „Schoggistängeli“. Il a appelé la bénédiction de Dieu sur la Conférence. Son thème est accrocheur : «Cieux et terre se touchent». Puisse ce mot d’ordre devenir réalité pendant cette Conférence, affirmait Werner Wydler.
Dans son discours d’ouverture, l’évêque Patrick Streiff attirait l’attention de l’assistance sur le fait que neuf autres Conférences Annuelles de l’EEM mondiale étaient en train de se dérouler en même temps que la nôtre. En Europe, c’est celle de Norvège qui est en train se de tenir sous la direction de l’évêque Olson ainsi que la Conférence annuelle provisoire du Sud de la Russie sous la direction de l’évêque Växby. Sept autres Conférences siègent aux Etats-Unis. L’évêque était tout heureux de signaler à l’assemblée le transfert après l’église de Paris-Laumière d’une nouvelle communauté de l’Eglise méthodiste unie de Côte d’Ivoire à notre Conférence, la communauté de Paris-Colombes. Il salue son représentant, Jacob N’Gbesso, président des laïcs. L’évêque salue aussi un invité de marque en la personne de Esaïe Yed Angoran représentant l’Eglise Méthodiste Unie de Côte d’Ivoire. Ancien ministre Houphouet Boigny, M. Angoran a mis ses talents et son temps au service de l’EMUCI. Il est devenu le bras droit de l’évêque Benjamin Boni, il coordonne le côté africain de la consultation théologique pour la formation théologique et est le délégué de l’Afrique occidentale à la Conférence générale. Il se réjouit d’être présent à l’ordination de Joseline Miélissa Waechter. Miélissa est le prénom avec lequel elle a été accueillie par la famille de Yed Angoran en Côte d’Ivoire.
Année 1
Le président de la Conférence aborde d’emblée la question de la stratégie adoptée par l’EEM pour les huit années à venir (2010-2018) en ces mots : «Nous sommes en l’an 1 après l’adoption de la stratégie». Tout se joue dans la mise en œuvre de la stratégie. La théologie méthodiste nous apprend à juger correctement de l'interaction entre Dieu et l'homme : «il existe un bon équilibre dans la collaboration entre Dieu et l’homme». L’œuvre de Dieu va de pair avec la part humaine. Mais l’initiative part toujours de Dieu : il prend le premier l’initiative de nous engager du côté du bien.
C’est sur cette base que nous pouvons nous engager de notre mieux : «Il nous rend capables et nous fait prendre avec enthousiasme des initiatives, il agit en premier à notre niveau, et nous rend ensuite capables de faire le bien. Quand cieux et terre se touchent, Dieu met toujours la main à l’ouvrage et il utilise ensuite nos mains pour son Royaume. C’est pourquoi nous devons et pouvons utiliser tous les outils que nous connaissons, y compris les instruments du management pour promouvoir la mission de l’Eglise», affirmait Patrick Streiff.
Nous sommes en l’an 1 du programme 2010-2018. Des églises ont commencé à réfléchir à cette question. Il y a déjà eu quelques retours sur la mise en œuvre de ces lignes directrices.
Si nous voulons faire du bien, il est nécessaire d’enthousiasmer nos membres à prendre part à cette œuvre. Quelques impulsions seront données lors de la session de samedi matin ainsi que divers exemples. Le potentiel de l’église, ce sont les personnes. Aux fruits ont reconnaît l’arbre. C’est à nos fruits que sera révélée la manière dont nous travaillons et mettons en pratique les objectifs de la stratégie. «Mais pour croître, les fruits ont besoin de temps. Ce temps-là, nous voulons nous le prendre et travailler dans le but de transformer le monde et de glorifier Dieu. Le but final de tous nos labeurs est en effet d’amener les uns et les autres à devenir disciples de Jésus-Christ pour transformer le monde : «Là où l’Eglise vit le message de l’Evangile et est prête à payer un certain prix et à se consacrer à sa mission, elle vivra. Amener des femmes et des hommes à suivre le Christ ne peut avoir pour but que de changer le monde et de glorifier Dieu. Que cette Conférence annuelle soit un nouveau petit pas dans cette voie !», déclare en conclusion l’évêque.