Développement de l'EMU à travers le monde

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Conférence Générale 24 avril - 4 mai 2012 à TAMPA (Etats-Unis)


Développement de l’EMU à travers le monde - Le monde est ma paroisse - Vitalité de l'église locale - Présence africaine massive à la Conférence générale à Tampa - Prière pour le Nigéria - 5 frères et soeurs congolais gagnent les coeurs

Développement de l’EMU à travers le monde

Le monde est ma paroisse


Le pasteur Joon-Sik Park présente le rapport de la commission d’études sur la nature mondiale de l’Eglise méthodiste unie à la Conférence générale 2012 de l’EMU à Tampa, Floride. Une photo UMNS de Mike DuBose. 

Au cours de ces dernières 270 années, le mouvement méthodiste s'est développé et maintenu dans presque toutes les parties du monde, y compris dans les régions extérieures aux Etats-Unis que les Méthodistes unis appellent Conférences centrales. 

Cette croissance récente s’est illustrée à la Conférence de 2012 par la présence, pour la première fois dans l'histoire de l'Église Méthodiste Unie, de délégués provenant de Conférences centrales à hauteur de 39 %.

On se rapproche un peu de la vision que John Wesley avait de son ministère : «je regarde le monde entier comme ma paroisse». Plus que jamais, l’Église, a à vivre sa véritable nature dans le monde entier.

«Lorsque nous nous mettons à l’écoute de l’Église dans les différentes parties du monde, nous apprenons que si la langue et la culture nous séparent, nous avons tellement de choses en commun», a déclaré l’évêque Christian Alsted du diocèse épiscopal nordique et balte.

«Il fut un temps où faire partie d'une dénomination était une chose lointaine», a déclaré l'évêque Eben Nhiwatiwa du Zimbabwe. Il a noté que si le système connexionnel de l'Église était vaste et l'idée d'une église mondiale discutée pendant de nombreuses années, la mise en commun des ressources et l’application du Règlement de l'Église n'ont toujours pas été pleinement réalisés dans de nombreuses régions d'Afrique et d'Asie.

Comme la dénomination continue de voir baisser le nombre de ses membres aux États-Unis, il lui paraît comme une étape naturelle de repenser les politiques et les structures à mettre en oeuvre pour aider l'Église à prospérer dans toutes les régions du monde. 

«Dans ce village mondial dans lequel nous vivons, nous devons apprendre les uns des autres. Nous ne pouvons pas exister d'une manière significative en Europe du Nord, si nous n'avons pas une perception claire de faire partie de quelque chose de plus, dans le monde entier», a déclaré Alsted.

Développer les échanges

A propos de cette vision mondialisée de l’Église, l'évêque John Innis du Libéria a déclaré: «Le caractère mondial de l'Église est un bon concept, et j'espère que cela pourra se traduire dans la réalité».

Les Conférences centrales fournissent une histoire riche, un ministère et une mission uniques qui, souvent, ne sont pas entièrement partagés par la Conférence générale, fait remarquer l'évêque Patrick Streiff de la Conférence centrale de l’Europe du Centre et du Sud. «Nous devons partager notre expérience de communautés vivantes et ce partage pourra être enrichissant pour beaucoup et pour l'Église aux Etats-Unis», a-t-il ajouté.

Alsted dit de son côté: «Nous avons un but commun. Nous avons des expériences communes. Nous avons besoin de partager ces pratiques et ces expériences les uns avec les autres si nous voulons être fidèles à l’objectif missionnaire que le Christ nous fixés: Il nous a appelés à faire des disciples de Jésus-Christ pour la transformation du monde».

Vitalité de l'église locale

Comme l'Eglise Méthodiste Unie se concentre sur l'augmentation du nombre de communautés vivantes à travers le monde, beaucoup de gens croient que la nature connexionnelle de l'Église peut soutenir cet effort.

«Je vois beaucoup de vitalité dans nos églises, et j'espère que celles qui sont vivantes à cause de leur relation avec Dieu à travers l'Esprit Saint tendront leur main aux autres parce que Dieu nous inspire tous», a déclaré l'évêque Rosemarie Wenner d'Allemagne.

L’évêque James Swanson du diocèse de Holston dit: «Encore une fois, je vois une Église qui est fière d'être méthodiste unie."

«Si nous n'avons pas l'intuition et la vision pour aller de l'avant avec quelque chose de nouveau et de dynamique, nous pourrions tout aussi bien tout abandonner», a déclaré l'évêque Grant Hagiya de la région de Seattle.

Le révérend Ruby Nell-Estrella de la Conférence régionale des Philippines: «Nous avons beaucoup d’églises méthodistes unies dans d'autres parties du monde, et je crois que nos voix doivent être entendues».

Une fois la présentation terminée, Alsted a invité les quelques 1000 délégués à se tenir debout et à réciter la litanie de l’Alliance pour une Eglise méthodiste unie dans le monde, qui commence ainsi: «En alliance avec Dieu et les uns avec les autres, nous affirmons notre unité en Christ».

Les délégués ont répondu: «Nous allons prendre fidèlement des mesures de façon à vivre plus pleinement ce que cela signifie d'être une Église mondiale adossée à sa mission de transformation du monde».

Présence africaine massive à la Conférence générale à Tampa

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La présence de délégués africains est quelque chose à noter, selon le pasteur "Guy" Muyombo Mandé, président de l’Université méthodiste de Kamina de la République démocratique du Congo.

«L’Afrique compte davantage de délégués à la Conférence générale, nous en sommes heureux», a déclaré M. Muyombo, président de Kamina Methodist University de la République démocratique du Congo. «Pour moi, c'est un sujet de joie que nous sommes effectivement une famille mondiale et que l'Église a bien réussi en terme de mission».

Dans l'EMU, les églises en Afrique, en Asie et en Europe appartiennent à des «Conférences centrales». Lors de cette Conférence générale, sur les 987 délégués attendus, 372 viennent des Conférences centrales. Le chiffre est en hausse de 96 par rapport à la précédente Conférence.

Et sur les 372 délégués cités, les délégués africains sont au nombre de 282. Ce sont 90 délégués supplémentaires pour l’Afrique par rapport à 2008. Signe de la forte croissance de l’Eglise en Afrique. «Les gens se tournent vers l'Église pour mettre fin à la pauvreté, au paludisme, et avancer sur les plans du développement et de l'éducation et enfin pour prêcher l'évangile, ce sont donc là nos priorités», a-t-il dit.


Délégués africains se réunissent pendant une pause à Tampa.

Deux pasteurs africains membres de la commission de discipline de l’EMU

Deux pasteurs africains, la pasteure J. Kabamba Kiboko de la Conférence régionale du Congo Sud et le pasteur N. Oswald Tweh Sr., de la Conférence du Libéria, ont été nommés membres de la commission de discipline de l’EMU.

Prière pour le Nigéria

La Conférence générale dans sa pause du 1er mai a évoqué les victimes de la vague de violence qui a déferlé au Nigeria et prié pour la paix dans ce pays.

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«C'est une situation très grave», a déclaré l'évêque Arthur Kulah, l'actuel leader épiscopal au Nigeria. Deux fois plus de personnes ont été tuées dans Jalingo que les 10 initialement signalés par les médias. Certaine victimes étaient Méthodistes Unis.

Les flambées de violence au Nigeria ont une forte influence négative sur l'Église Méthodiste Unie, qui ces dernières années avait oeuvré à la réconciliation parmi les groupes ethniques et politiques.

«Nous espérons que la Conférence générale et les Méthodistes unis de partout prieront pour nous. Nous nous réjouissons d'élire un nouvel évêque à la prochaine conférence en Octobre de cette année. Si la violence autour de nous continue, nous devrons déplacer la Conférence dans un autre pays».

Le Nigeria a souffert pendant des années de conflits interethniques et religieux. Les groupes musulmans tels que Boko Haram sont tenus pour responsables de nombreuses attaques contre les chrétiens. D’autres factions politiques recourent aussi à la violence.

5 frères et soeurs congolais gagnent les coeurs


Quatre frères et une soeur du Congo ont conquis les coeurs des délégués de la Conférence générale, quand ils ont chanté « O Happy Day .... quand Jésus m'a lavé de mes péchés . "

Le groupe se compose de Patrick, 21 ans, frère Providence, 18 ans; soeur Dorcas, 15 ans, et les jeunes frères, Bienvenu, 11 ans, et Désire, 9 ans. Leur père, le révérend Bienvenu Kamana, les accompagnait. Il est à la fois directeur des ministères connexionnels pour la Conférence du Congo Ouest et pasteur.

«O Happy Day» a ouvert le culte du soir de la conférence le 30 Avril. Le groupe a chanté «Que la paix soit encore», également connu comme «Maître, la tempête fait rage», juste avant le sermon de l'évêque David Yemba du Congo Sud de la République démocratique du Congo. 

Les jeunes chanteurs sont en provenance de Kinshasa, République Démocratique du Congo, où ils sont connus comme Le Bon Semeur. Ils chantent souvent à l’Église méthodiste unie Bandal, où leur père est pasteur.

La famille chante avec enthousiasme de leurs voix cristallines. Leurs chansons sont en anglais, français et langues locales congolaises. Les basses plus âgées et les jeunes voix d'hommes viennent en contrepoint de la voix étonnante de leur sœur, Dorcas.

Traduction eemni

UMNS/The Methodist Reporter

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